La pauvreté est un phénomène mondial puisque plus de deux milliards de personnes vivent avec un revenu en dessous de deux dollars par jours. Le Maroc n’est pas épargné par ce phénomène car une frange relativement importante de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. La détermination de celui-ci résulte d’arbitrage entre des éléments objectifs (normes nutritionnelles) et subjectifs (revendications des plus démunis).
Plusieurs facteurs contribuent à l’enracinement de ce phénomène au Maroc. Il s’agir entre autres de la faiblesse de la croissance économique et de l’importance des inégalités qui ne permet pas une redistribution équitable des fruits de la croissance, du faible niveau d’éducation qui réduit les opportunités qu’ont les pauvres de trouver un emploi rémunérateur de l’état de santé de la population qui affecte la capacité de travailler et de générer des revenus et enfin l’accès aux infrastructures de base.
Des mesures visant à réduire le niveau de la pauvreté ont été prises par les pouvoirs publics (subvention des produits de première nécessité, amélioration de l’accès de la population pauvre à l’éducation et aux soins de santé de base, INDH) et des outils d’analyse ont été développés pour mieux appréhender la pauvreté et améliorer le ciblage des programmes de lutte contre la pauvreté.
Dans un premier temps il serait opportun de présenter les définitions des principaux concepts de base.
Pauvreté et inégalités : Concepts et mesures :
1 – La pauvreté :
La pauvreté est une situation dans laquelle se trouve une personne n’ayant pas les ressources suffisantes pour conserver un mode de vie normal ou y accéder.
Les tentatives d’analyse de la pauvreté s’appuient largement sur une distinction entre pauvreté relative et pauvreté absolue qui rendrait compte des deux principales manières d’être pauvre.
– La pauvreté alimentaire qui se réfère à un panier de biens et services alimentaires permettant le minimum requis en calories, calculé en appliquant la norme recommandée par le fonds des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO : Food and Agriculture Organization of the United-Nations) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à la structure de la population. Le seuil retenu est de 1984 Kcal par jour et par personne ;
– La pauvreté absolue dont le seuil est calculé en majorant celui de la pauvreté alimentaire du coût d’une dotation minimale de biens et services non alimentaires. La dotation retenue à cet effet est celle réalisée par les ménages qui ne satisferaient leurs besoins alimentaires que lorsqu’ils leur consacraient le total de leur budget ;
– La pauvreté relative dont le seuil est obtenu en majorant celui de la pauvreté alimentaire du coût d’une dotation plus conséquente de biens et services des dépenses alimentaires. La mesure de cette majoration, conformément à l’approche d’allocation des dépenses non alimentaires recommandée par la Banque Mondiale, retient la moyenne des dépenses non alimentaires réalisées par les ménages qui atteignent effectivement le minimum alimentaire requis.
Les seuils absolus font donc référence à l’idée de « minimum vital » tandis que les seuils relatifs sont définis par rapport au niveau et mode de vie qui prévalent dans une société à un moment donné. Cependant, que les seuils soient absolus ou relatifs, ils sont toujours normatifs et se réfèrent à une conception purement monétaire de la pauvreté qui ne reflète pas suffisamment la réalité puisqu’elle néglige les variables socio économiques qui permettent de mieux appréhender le phénomène de la pauvreté.
2 – La vulnérabilité :
Le concept de vulnérabilité appréhende la fraction de la population qui est au dessus du seuil de la pauvreté relative, mais qui risque de se trouver en deçà de ce seuil si des aléas de différentes sortes affectent leur situation économique et sociale. Sur cette base est dit vulnérable au Maroc tout ménage dont la dépense totale se situe entre le seuil relatif de pauvreté et 1,5 fois ce seuil.
3 – L’inégalité :
L’inégalité se fonde sur l’indice de Gini reconnu à l’échelle internationale comme mesure du niveau des disparités des niveaux de vie. L’indice de Gini se situe entre les valeurs 0 (en cas d’égalité parfaite des niveaux de vie) et 1 (en cas d’inégalité absolue)
4 .Indicateur relatifs à la pauvreté, à la vulnérabilité et à l’inégalité :
La mesure de la pauvreté, de la vulnérabilité et de l’inégalité calculée sur la base des concepts et méthodes susmentionnés, donne les indicateurs suivants :
– Le taux de pauvreté qui représente le pourcentage des individus dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté relative. En 2004, ce seuil est de 1687 DH par mois pour un ménage moyen en milieu urbain (5,6 membres) et de 1745 DH par mois pour un ménage en milieu rural (6,4 membres) ;
Le seuil de pauvreté peut être purement monétaire ou intégrer d’autres critères économiques et correspond souvent à celui de l’intervention de l’Etat qui reconnaît ainsi l’existence d’un minimum vital constitué d’un minimum alimentaire ou de besoins essentiels qui peuvent différer selon les situations individuelles (âge, état de santé, …
– L’indice de sévérité de la pauvreté qui mesure la profondeur de celle-ci, en accordant beaucoup plus de poids aux plus pauvres parmi les pauvres dans la mesure de la pauvreté. Cet indice augmente parallèlement à l’augmentation de l’écart entre les niveaux de vie et le seuil de pauvreté ;
– Le taux de vulnérabilité qui donne la proportion de la population vivant sous la menace de la pauvreté, son seuil se situe entre 1687 DH et 2531 DH par mois pour un ménage urbain. Pour un ménage rural, ces lignes s’établissent à 1745 DH et 2618 DH.
5 – Pauvreté au Maroc : état des lieux
Au Maroc, 14,2% de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté en 2004, en baisse de 2,3 points par rapport à 1994. cette amélioration relative du niveau de vie a concerné surtout le milieu urbain qui a enregistré un taux de pauvreté de 7,9% en 2004 en baisse de 24% par rapport à 1994 (10,4%). En milieu rural, la pauvreté n’a baissé que de 4% durant cette période pour se situer à 22% en 2004 (23% en 1994).
Bien qu’il ne représente que 44,1% de l’ensemble de la population, le milieu rural accueille 74,5% du total de la population pauvre et l’écart se creuse davantage entre milieu urbain et milieu rural : le taux de pauvreté en milieu rural représente près de 3 fois le taux de pauvreté en milieu urbain en 2004 contre seulement 2,2 fois en 1998-1999. La pauvreté est donc essentiellement un phénomène rural. La réduction de la pauvreté est donc tributaire de la mise en place d’actions ciblées orientées vers le milieu rural. Une analyse de la pauvreté par provinces et par communes fait ressortir également des écarts importants entre milieu urbain et milieu rural et révèle la persistance de disparités importantes entre communes.
En effet, le taux de pauvreté en milieu rural est inférieur à 5% dans 30 communes et dépasse les 30% dans 348 communes. En milieu urbain, 55 communes et centres urbains ont un taux de pauvreté inférieur à 5%, 229 ont un taux se situant entre 5% et 15% et 39% ont un taux supérieur à 20%. Au niveau des provinces, le taux de pauvreté se situe entre 2,4% dans la préfecture de Rabat et 33,6% dans la province de Zagora. Sur le plan régional, le taux de pauvreté varie sensiblement entre régions passant d’un minimum de 3,5% dans la région du Grand Casablanca à un maximum de 20,5% dans la région de Gharb Gerada Beni Hssen.
Développement humain et pauvreté :
1 – Indicateur de Développement Humain (IDH) :
L’IDH est un indicateur élaboré par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) composé de critères socio économiques servant à mesurer et à comparer les performances des différents pays et à établir un classement annuel, en évitant de se baser uniquement sur la croissance économique. Il est composé de trois indices :
- La longévité : mesurée par l’espérance de vie à la naissance ;
- Le savoir : mesuré à partir du taux d’alphabétisation des adultes et du taux de scolarisation combinés ;
- Les conditions de vie : représentées par le revenu par habitant corrigé des différences de pouvoir d’achat (PPA).
Mode de calcul de l’IDH
– L’indice de longévité ou indice d’espérance de vie (I.E.V.) est calculé selon la formule suivante :
Indice = Valeur – minimum/maximum – minimum
(I.E.V.) = Valeur – 25 / 85 – 25
Les valeurs minimale et maximale sont respectivement 25 et 85 ans, l’écart entre les deux est donc 60 ans. Une année d’espérance de vie supplémentaire au-delà du minimum vaut donc 1/60e soit 0,0167.
Un pays où l’espérance de vie est de 75 ans est alors affecté d’un coefficient qui résulte de l’opération suivante : 0,0167 × (75 – 25) = 0,835.
Le résultat ainsi obtenu est interprété selon une grille de lecture qui attribue aux résultats supérieurs à 0,8 la mention « élevée », les résultats « moyens » étant ceux situés entre 0,796 et 0,501, tandis que les résultats dits « faibles » sont inférieurs à 0,501.
– Les taux d’alphabétisation et de scolarisation combinés varient entre 0 et 100%. L’indice du niveau d’instruction (I.N.I.) combine ces deux indicateurs selon la formule suivante :
(I.N.I.) = 2/3 (indice d’alphabétisation) / 1/3 (indice de scolarisation)
– L’indice du niveau de vie (I.N.V.) est apprécié en parité de pouvoir d’achat dont les valeurs minimales et maximales prises en compte sont 100 $ et 40.000 $. La formule de calcul est la suivante :
(I.N.V.) = log (valeur) – log (100) / log (40.000) – log (100)
– L’IDH est la moyenne arithmétique des trois indices calculés de la façon suivante :
IDH = 1/3 (I.E.V.)+1/3 (I.N.I.) + 1/3 (I.N.V.)
Niveau de l’IDH au Maroc :
La valeur de l’IDH au Maroc est passé de 0,606 à 0,620 point entre 2003 et 2004, sous l’effet d’une légère amélioration de l’indice du niveau d’instruction et de niveau de vie. Le tableau ci-dessous présente l’évolution des différents indices.
Le Maroc est classé parmi les 86 pays à niveau de développement humain moyen (IDH compris entre 0,501 et 0,796). Toutefois, il se trouve en queue de cette liste puisqu’il y occupe le 70e rang : la valeur de l’IDH au Maroc reste en deçà de la moyenne des pays à développement humain moyen qui est de 0,695 en 2004 contre 0,684 en 2003.
L’IDH du Maroc, malgré l’amélioration de ces différents indices, reste inférieur à l’IDH moyen des pays arabes (0,651) ou celui des pays en développement (0,663). Cet écart est principalement du au faible niveau d’instruction au niveau du Maroc : l’indice de niveau d’instruction n’est que de 0,53 en 2004 contre 0,71 en moyenne dans les pays en développement. Il faut noter toutefois que cet indice tient compte du taux de scolarisation combiné, c’est-à-dire tous niveaux confondus, et qu’il ne reflète pas les efforts importants qui ont été déployés au niveau de l’enseignement primaire depuis l’entrée en vigueur de la Charte de l’éducation et de la formation en 2000.
L’indice d’espérance de vie est cependant supérieur au Maroc avec une valeur de 0,72 en 2004 contre 0,66 dans les pays en développement et 0,69 dans les pays arabes.
Évolution des indices considérées dans l’IDH
2 – L’indicateur de pauvreté humain (IPH) :
Alors que l’IDH mesure le progrès général d’un pays, l’IPH s’attache à la répartition de ce progrès et tente de déchiffrer les formes de dénuement (besoin, misère, pauvreté) qui subsistent. Il est décliné en deux sous catégories : un premier IPH-1 mesure la pauvreté dans les pays en voie de développement et un deuxième IPH-2 mesure la pauvreté dans les pays développés en tenant compte de seuils de dénuement différents.
L’indicateur de pauvreté humaine des pays en développement (IPH-1) mesure les manques constatés dans trois domaines clés du développement humain :
- La longévité mesurée par la probabilité de décéder avant 40 ans (P1) ;
- Le savoir ou taux d’alphabétisme des adultes (P2) ;
- Les manques dans l’accès aux moyens économiques publics et privés d’amélioration des conditions de vie : tel que l’eau potable, les soins de santé… (P3). Le pourcentage de la population privée d’accès à l’eau potable et aux services de santé et le pourcentage d’enfants de -5 ans souffrant d’insuffisance pondérale.
Le calcul de l’IPH-1 se fait alors selon la formule suivante :
IPH-1 = 1/3 (P1 +P2 +P3)1/3
En tant que mesure synthétique de la prévalence de la pauvreté, l’IPH introduit en 1997 rassemble dans un indice composite les différents aspects du dénuement humain. Il couvre 4 grands aspects de la vie humaine : la capacité de vivre longtemps et en bonne santé, le savoir, les moyens économiques et la participation à la vie sociale.
En terme de pauvreté humaine, le Maroc occupe le 56e rang sur un total de 94 pays en 2004. Cet indicateur a montré une évolution positive pour le Maroc entre 2003 et 2004, passant de 35,2 % à 34,5 %. Cette amélioration est due principalement à la meilleure accessibilité à l’eau potable : la part de la population privée d’accès à l’eau potable prise en compte pour le calcul de l’IPH-1 de 2004 était de 20%, contre 18% en 2002.
Le pourcentage de la population vivant en deçà du seuil de pauvreté monétaire, au niveau national, a augmenté entre 2003 et 2004 de 14,3% à 19% tout en restant supérieur à celui de la Tunisie (7,6%), de l’Algérie (15,1%) et de l’ Égypte (16,7%).
Les déterminants de la pauvreté :
1 – Croissance, pauvreté et inégalités :
Une croissance économique forte entraîne une augmentation du revenu par habitant et une amélioration du bien être général de la population. La richesse ainsi dégagée permet à l’Etat d’investir davantage dans les secteurs sociaux (éducation, santé, logement) et d’infrastructure, ce qui exerce un effet positif sur la réduction de la pauvreté.
La Chine enregistre depuis la deuxième moitié des années 1970 un taux de croissance particulièrement élevé du PIB par habitant : 8,1% par an entre 1970 et 2000 (9,2% si on prend en compte la décennie 1990 seulement). Cette forte croissance du PIB par habitant s’est accompagnée d’une chute spectaculaire de l’incidence de la pauvreté monétaire. Le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté est passé de 250 millions en 1978 à 30 millions en 2000.
La réduction de la pauvreté en Chine s’est traduite par une amélioration de l’Indicateur de Développement Humain de 0,523 en 1975 à 0,726 en 2000. En terme de pauvreté humaine, la Chine occupe la 24e position sur un total de 88 pays en voie de développement (2000).
Parallèlement, il est à relever une baisse significative de l’écart de revenu entre la Chine et les pays de l’OCDE, passant de 21 à 6 entre 1975 et 2000.
Toutefois, la croissance économique ne profite pas toujours aux pauvres. Seul un taux de croissance élevé, soutenu par une politique efficace de redistribution des revenus (pour lutter contre les inégalités) et une maîtrise des tensions inflationnistes, peuvent donner les marges de manœuvre suffisantes pour la réduction de la pauvreté.
Au Mexique par exemple, une croissance de 9,7% du PIB par habitant en terme réel entre 1996 et 1998 n’a pas engendré une baisse significative de la pauvreté. Ceci s’explique par le fait que la croissance a profité aux riches : les 30% les plus riches de la population ont vu leur revenu augmenter alors que les 30% les plus pauvres ont vu le leur baisser.
La maîtrise des tensions inflationnistes joue aussi un rôle important dans la baisse de la pauvreté car une inflation élevée exerce un effet négatif sur le pouvoir d’achat des pauvres dont le revenu est très sensible aux variations des prix.
2 – Éducation et pauvreté :
Il existe une forte corrélation entre niveau d’éducation et pauvreté. Et l’éducation est souvent classée au rang de priorité dans les programmes de lutte contre la pauvreté dans le monde.
En Egypte par exemple, 86,1% des pauvres ont un niveau d’éducation de base ou moins, et 1,1% seulement ont un niveau universitaire. De plus, 61,1% des chefs de ménage pauvres sont illettrés contre 32,9% seulement pour les chefs de ménage non pauvres.
Au Maroc aussi, analphabétisme et pauvreté sont étroitement liés. Selon l’enquête sur le niveau de vie des ménages 1998/1999 59,7% des ménages pauvres sont sans niveau d’éducation en milieu urbain et 66,6% en milieu rural. De même, le taux de pauvreté est de 2,8% pour les ménages dont le chef a un niveau secondaire ou supérieur contre 23,2% pour les ménages dont le chef est sans niveau d’instruction.
D’un autre côté, il est intéressant de relever que les pays qui ont de meilleures performances en terme d’éducation des inégalités spatiales (urbain, rural) et de genre (fille, garçon) et l’amélioration des taux de rétention scolaire.
L’accès à l’enseignement supérieur étant en général limité pour les pauvres, des efforts importants doivent être fournis à ce niveau d’autant plus que c’est cet enseignement qui leur offre le plus d’opportunités pour sortir de la pauvreté.
Indicateurs de développement humain de quelques PVD (en %)
3 – Pauvreté et micro financement :
Le micro crédit consiste à accorder de petits prêts pour financer des activités génératrices de revenus. Ces prêts permettent aux personnes bénéficiaires d’améliorer leurs conditions de vie personnelles et celles de leur communauté.
Il s’agit essentiellement de femmes qui ont besoin d’un capital de démarrage pour leur petite activité et qui n’ont pas suffisamment de garanties pour accéder à un prêt classique.
Le ciblage de cette catégorie, très touchée par la pauvreté, s’explique par le fait qu’elle a plus tendance à consacrer les revenus supplémentaires découlant du micro crédit à l’amélioration du bien-être familial et plus particulièrement de celui des enfants. De même, l’accès au micro crédit leur permet de devenir plus autonomes et d’améliorer leur statut familial.
Dans un programme de micro crédit, le système de garantie est remplacé par un système de responsabilité collective au sein d’un groupe ou caution mutuelle. Ceci permet de garantir des taux de remboursement relativement élevés.
Le Maroc a entrepris d’importants efforts pour la promotion du secteur du micro crédit et l’élaboration d’une stratégie nationale favorisant l’insertion sociale et la lutte contre la pauvreté et l’exclusion. L’objectif est d’atteindre un million de bénéficiaires, à l’horizon 2010.
4 – Accès aux infrastructures de base et pauvreté :
Améliorer l’accès aux infrastructures, particulièrement dans le monde rural, est un élément clé de nombreux programmes nationaux de lutte contre la pauvreté.
La fourniture d’infrastructures présente de nombreux avantages aux pauvres. La construction de routes, par exemple, permet d’améliorer l’accès aux services sociaux, de faciliter le trajet des élèves jusqu’à l’école ou des malades jusqu’au dispensaire.
La généralisation de l’accès à l’eau potable peut également avoir un effet très positif sur la santé et entraîner une réduction significative de la mortalité infantile. La construction d’infrastructures stimule également l’investissement privé et offre de nombreux emplois aux pauvres.
Afin d’améliorer les conditions de vie dans le monde rural, le Maroc a lancé au milieu des années 1990, plusieurs programmes d’infrastructures dans le monde rural visant l’extension des réseaux d’électricité, d’eau potable et des routes rurales : Programme d’Alimentation Générale en Eau Potable du monde Rural (PAGER), Programme d’Electrification Rurale Groupée (PERG) et le Programme National des Routes Rurales (PNRR).
Ces programmes ont connu une accélération ces dernières années et ce en vue de réduire les disparités qui persistent entre milieu urbain et milieu rural..
khadija
Merci beaucoup pour ce site, vraiment c’est très intéressant
tifawt
Ravi et merci encore pour ton commentaire.
Jean G KAMATE
Le site m’a beaucoup aidé pendant mon cursus universitaire !
Que Dieu vous protège !